Doublé français
Michel Robert remporte l'étape coupe du monde de Vigo en Espagne avec Kellemoi de Pépita. Kevin Staut est second avec Silvana de Hus.
Lundi 14 Février 2011
Michel Robert, le doyen des cavaliers du top mondial, 62 ans, a ajouté un nouveau fleuron à son brillant palmarès. «Kellemoi de Pépita a été fantastique dans les deux tours. J'ai tellement de bonheur avec elle. Elle a été super. Elle avait fini 3e dans une grosse épreuve vendredi et j'ai senti qu'elle était en grand forme et que nous faisions du bon travail ensemble aujourd'hui. Le virage à l'obstacle 15 était très difficile mais j'ai senti qu'une victoire était possible pour ma jument aujourd'hui. J'ai essayé de courir très vite les 2 premiers obstacles, ensuite j'ai été plus prudent, puis j'ai pris deux tournants très courts avant de finir très vite.»
Ils étaient 35 au départ de la 11ème étape de la ligue européenne de la Coupe du monde. A 3 étapes de la finale de Leipzig, la course aux points bat son plein et les meilleurs Européens avaient fait le voyage. Ils étaient 17 à réaliser le sans faute en première manche. Première à partir, la suédoise Malin Baryard Johnson en selle sur H&M Tornesh 1042, réalisait le sans faute vite qui lui permettait d'obliger les suivants à courir le chronomètre.

Il faudra attendre le 7e barragiste, Kevin Staut en selle sur Silvana de Hus, pour voir un nouveau sans faute dans un meilleur temps. 10e à partir, l'espagnol Sergio Alvarez Moya trouvait une option canon avec l'ancienne monture de Michel Robert, Madame Pompadour M. 3 secondes de moins, mais une faute qui le placera 6e et meilleur des 4 points au classement final.
Plus le barrage avançait, plus les prises de risque étaient importantes. Simon Delestre, 3e cavalier français qualifié pour ce barrage de folie sortait en 12 points. Avant-dernier à partir, Michel Robert prenait tous les risques avec Kellemoi de Pépita et sortait sans faute en 45'88 venant coiffer sur le poteau le Numéro 1 mondial.
Au classement général de la coupe du monde, Kevin Staut est toujours très loin devant ses concurrents, avec 23 points d'avance sur sa poursuivante Meredith Michaels-Beerbaum. Simon Delestre prend un point qui devrait suffire pour lui ouvrir les portes de la finale de Leipzig fin avril. Prochain rendez-vous à Göteborg, le 27 février.
Simon Delestre: la finale en ligne de mire
Second à Bordeaux derrière l'Allemand Philpp Weishaupt, le français accroit encore ses chances de qualification pour la finale de la Coupe du Monde à Leipzig fin avril, au côté de Kevin Staut.
Lundi 07 Février 2011L'an dernier à Bordeaux, ils étaient deux au barrage, Weishaupt et Ehning. Cette année ils étaient douze ! Quel scénario Philipp Weishaupt préfère-t-il ? « Celui où je termine premier » s'amuse-t-il. Sauf que pour y arriver, il lui aura fallu se débarrasser de onze adversaires. Et pour cela, il avait une botte secrète : tourner, en prenant un maximum de risques, devant un obstacle qu'il fallait normalement contourner : « J'avais le temps de cogiter mon affaire pendant l'épreuve car j'étais passé au début. J'ai vu que c'était possible, mais il y avait un massif de fleurs qui rendait ce raccourci encore plus improbable. Et puis j'ai vu le barrage de René Lopez (Noblesse des Tess) et j'ai su qu'il m'était impossible de galoper plus vite et que je devais tenter ce truc...»... Ce que le bel étalon Catoki fit sans le moindre accroc.
Delestre prudent mais terriblement efficace
Personne d'autre (sauf Beerbaum, le « boss » de Weishaupt), n'a tenté de s'aventurer dans cet étroit goulet. C'était la clé de la victoire : « J'ai bien pensé à cette option, comme tout le monde, expliquait Simon Delestre, heureux second, mais Napoli du Ry est un peu anxieux quand quelque chose d'anormal se passe et je risquais une dérobade. J'ai préféré galoper sans prendre de risques et cela s'est conclu par cette seconde place et une qualification quasi certaine pour la finale de cette Coupe du monde». Car c'est la bonne nouvelle de la journée dans ce barrage où l'on retrouvait quatre des cinq Allemands engagés, Simon Delestre était le seul rescapé de l'Armada française.Kevin Staut et Silvana avaient été parfaits, mais se sont laissés surprendre par un obstacle qui ne constituait en rien l'une des difficultés majeures du parcours. Un droit à l'erreur qui n'a pas grande conséquence pour le n°1 mondial, puisqu'il reste en tête du classement provisoire de la Coupe du monde FEI Rolex, talonné, il est vrai, par le Suédois Rolf-Göran Bengtsson, troisième ce soir avec son complice de la médaille d'argent olympique Ninja La Silla : « parce que je savais que je ne pouvais pas prendre cette option car il ne tourne pas si bien que ça et j'avoue que dans la dernière ligne droite, je me suis un peu dégonflé en le ralentissant de peur de faire une faute comme cela m'est arrivé à Londres». Le Suédois n'a donc pas pris cette option de folie que seul le grand Beerbaum tenta et réussit avec bonheur, histoire de montrer qu'il était bien le chef, mais sans chercher à aller chatouiller le chronomètre de son élève une fois cette prouesse réalisée. Il faut dire que Chaman, son étalon, n'est pas (encore) un grand galopeur.Simon Delestre est actuellement 11e au classement FEI de la ligue de l'Europe de l'Ouest. Il lui reste trois compétitions pour conforter sa place dans les 18 premiers du classement et assurer sa qualification pour la finale à Leipzig, au côté de Kevin Staut, actuellement n°1 européen et mondial. Simon Delestre a d'ores et déjà annoncé sa participation à ces trois dernières épreuves.
Second à Bordeaux derrière l'Allemand Philpp Weishaupt, le français accroit encore ses chances de qualification pour la finale de la Coupe du Monde à Leipzig fin avril, au côté de Kevin Staut.
L'an dernier à Bordeaux, ils étaient deux au barrage, Weishaupt et Ehning. Cette année ils étaient douze ! Quel scénario Philipp Weishaupt préfère-t-il ? « Celui où je termine premier » s'amuse-t-il. Sauf que pour y arriver, il lui aura fallu se débarrasser de onze adversaires. Et pour cela, il avait une botte secrète : tourner, en prenant un maximum de risques, devant un obstacle qu'il fallait normalement contourner : « J'avais le temps de cogiter mon affaire pendant l'épreuve car j'étais passé au début. J'ai vu que c'était possible, mais il y avait un massif de fleurs qui rendait ce raccourci encore plus improbable. Et puis j'ai vu le barrage de René Lopez (Noblesse des Tess) et j'ai su qu'il m'était impossible de galoper plus vite et que je devais tenter ce truc...»... Ce que le bel étalon Catoki fit sans le moindre accroc.
Delestre prudent mais terriblement efficace
Personne d'autre (sauf Beerbaum, le « boss » de Weishaupt), n'a tenté de s'aventurer dans cet étroit goulet. C'était la clé de la victoire : « J'ai bien pensé à cette option, comme tout le monde, expliquait Simon Delestre, heureux second, mais Napoli du Ry est un peu anxieux quand quelque chose d'anormal se passe et je risquais une dérobade. J'ai préféré galoper sans prendre de risques et cela s'est conclu par cette seconde place et une qualification quasi certaine pour la finale de cette Coupe du monde». Car c'est la bonne nouvelle de la journée dans ce barrage où l'on retrouvait quatre des cinq Allemands engagés, Simon Delestre était le seul rescapé de l'Armada française.
Kevin Staut et Silvana avaient été parfaits, mais se sont laissés surprendre par un obstacle qui ne constituait en rien l'une des difficultés majeures du parcours. Un droit à l'erreur qui n'a pas grande conséquence pour le n°1 mondial, puisqu'il reste en tête du classement provisoire de la Coupe du monde FEI Rolex, talonné, il est vrai, par le Suédois Rolf-Göran Bengtsson, troisième ce soir avec son complice de la médaille d'argent olympique Ninja La Silla : « parce que je savais que je ne pouvais pas prendre cette option car il ne tourne pas si bien que ça et j'avoue que dans la dernière ligne droite, je me suis un peu dégonflé en le ralentissant de peur de faire une faute comme cela m'est arrivé à Londres». Le Suédois n'a donc pas pris cette option de folie que seul le grand Beerbaum tenta et réussit avec bonheur, histoire de montrer qu'il était bien le chef, mais sans chercher à aller chatouiller le chronomètre de son élève une fois cette prouesse réalisée. Il faut dire que Chaman, son étalon, n'est pas (encore) un grand galopeur.
Simon Delestre est actuellement 11e au classement FEI de la ligue de l'Europe de l'Ouest. Il lui reste trois compétitions pour conforter sa place dans les 18 premiers du classement et assurer sa qualification pour la finale à Leipzig, au côté de Kevin Staut, actuellement n°1 européen et mondial. Simon Delestre a d'ores et déjà annoncé sa participation à ces trois dernières épreuves.